Le Livre, tome I, p. 071-095

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 71.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 71 [095]. Source : Internet Archive.

Constantinople se servaient, pour leurs souscriptions, d’un roseau d’argent[071.1]. »

Le pinceau (penicillum) n’était guère employé que pour tracer les lettres d’or ou de cinabre ; on en a fait usage surtout au moyen âge pour l’ornement des manuscrits. « Cependant, observe Géraud[071.2], les Égyptiens l’ont parfois employé pour écrire sur du bois à l’encre noire. Il existe au musée de Turin deux textes hiératiques écrits de cette manière sur la face intérieure de deux couvercles de cercueil. » Les Chinois n’ont eu, jusqu’à nos jours, d’autre instrument pour écrire que le pinceau.

L’encre ordinaire (atramentum, quelquefois encaustum), en usage chez les Latins comme chez les Grecs, était un simple composé de noir de fumée, de gomme et d’eau. « On obtenait le noir de fumée de plusieurs manières. Voici celle qui est décrite par Vitruve. On bâtissait une chambre voûtée comme une étuve ; les murs et la voûte étaient revêtus de marbre poli. Au devant de la chambre, on construisait un four qui communiquait avec elle par un double conduit. On brûlait dans ce four de la résine ou de la poix, en ayant soin de bien fermer la bouche du four, afin que la flamme ne pût s’échapper au dehors, et se répandît ainsi, parle double conduit, dans la chambre voûtée ; elle

[I.095.071]
  1.  Géraud, op. cit., pp. 42-43.  ↩
  2.  Ibid.  ↩

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