Le Livre, tome I, p. 239-263

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 239.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 239 [263]. Source : Internet Archive.

tons, comme correctif, qu’elle faisait aussi un cas particulier de Catulle, de Sénèque le Tragique et de Lucain[239.1], et qu’elle ne se lassait pas de lire Pascal. « Vous êtes, écrivait-elle à l’auteur des Provinciales[239.2], le précepteur du genre humain et le flambeau du monde ; je lis vos ouvrages, je les médite sans cesse, et je sens que mon esprit se réveille, se fortifie et s’anime avec une telle nourriture…. »

Ménage (1613-1692) regardait Plutarque comme l’auteur le plus essentiel ; il disait, ainsi que Théodore Gaza[239.3] : « Si tous mes livres étaient au feu, et que je n’en pusse sauver qu’un, ce serait Plutarque ».

Antoine Arnauld, le grand Arnauld (1612-1694), aimait passionnément Cicéron, et il estimait, avec son coreligionnaire Claude Lancelot[239.4], « que lui seul doit tenir lieu de beaucoup d’auteurs, et entretenir agréablement ceux qui aiment les Belles-Lettres durant toute leur vie[239.5] ».

[I.263.239]
  1.  Peignot, op. cit., t. I, p. 131.  ↩
  2.  Ap. Fertiault, les Amoureux du livre, p. 190.  ↩
  3.  Cf. supra, p. 228.  ↩
  4.  Préface de la Méthode latine de Port-Royal.  ↩
  5.  Sur Cicéron, voir supra, pp. 10-14.  ↩

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