Le Livre, tome I, p. 275-299

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 275.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 275 [299]. Source : Internet Archive.

il le relisait continuellement, et portait toujours sur lui un petit exemplaire des Caractères : il a d’ailleurs composé une « ex­quise[275.1] » Notice sur la personne et les écrits de La Bruyère, qui figure en tête de plusieurs éditions des œuvres du célèbre moraliste.

Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé (1736-1818), avait une affection particulière pour Corneille et pour Bossuet. Un jour, il dit au précepteur du duc d’Enghien : « Mon cher abbé, j’ai surpris mon petit-fils lisant ce volume de Chaulieu ; faites-lui sentir que cette lecture ne lui convient point…. Qu’il lise Corneille : c’est le bréviaire des princes. »

On sait que Louis XVIII (1755-1824) se plaisait à citer Horace, son auteur de pré­dilection[275.2].

Dès sa prime jeunesse, Napoléon Ier (1769-1821) manifesta « une insatiable passion pour la lecture » : Plutarque, Corneille, Montesquieu, Ossian, étaient ses favoris[275.3]. Plutarque et Ossian ont été tous les deux surtout « ses véritables livres de

[I.299.275]
  1.  L’épithète est de Sainte-Beuve, Portraits littéraires, t. I, p. 405 : « On doit lire sur La Bruyère trois morceaux essentiels…. Le premier morceau en date est celui de l’abbé d’Olivet dans son Histoire de l’Académie…. Les deux autres… sont une notice exquise de Suard, écrite en 1782, et un Éloge approfondi par Victorin Fabre (1810). »  ↩
  2.  Larousse, Grand Dictionnaire, art. Louis XVIII.  ↩
  3.  Mouravit, Napoléon bibliophile, Revue biblio-iconographique, novembre 1903, pp. 383 et s. Cette étude, qui remplit de nombreux numéros de la Revue biblio-iconographique, a été très soigneusement faite par M. Mouravit, et peut être considérée comme définitive.  ↩

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