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Chapitre II. Deux évasions

On pouvait dire des trois fils Marson et, je soupçonne bien aussi, de leurs parents, qu’ils avaient mauvaise tête et bon cœur.

Il existait une trop grande différence d’âge entre les deux aînés, Armand et Frédéric, et moi pour que j’eusse été à même de les beaucoup fréquenter. Aussi n’est-ce que par ouï-dire et longtemps après que j’eus connaissance de l’aventure d’Armand de Marson, sa fugue du lycée — de l’ancien collège plutôt, — son arrestation par la gendarmerie et son algarade chez le procureur impérial de Saint-Mihiel.

Jugeant que son fils Armand, alors élève de rhétorique, avait besoin d’une discipline plus sévère que celle de la maison paternelle, M. de Marson s’était décidé à le placer comme interne au collège, décision qui avait rendu notre rhétoricien furieux et contre sa famille et contre le principal, M. Saint-Jeoire.

Cette fureur s’accrut si bien qu’un beau dimanche de mai, au retour de la promenade, Armand de Marson trouva moyen de se faufiler hors des rangs, avant de pénétrer sous le porche du collège, tourna bride aussitôt et prit la clef des champs.

Une rapide enquête faite le lendemain matin révéla la direction que le déserteur avait suivie : des cosson­niers[1] (marchands d’œufs et de beurre) s’étaient croisés avec lui sur la route de Popey à Saint-Mihiel ; et comme M. de Marson était lié avec le procureur en résidence dans cette dernière localité, il lui télégraphia pour l’aviser de l’affaire et le prier de mettre fin au vagabondage de son fils.

J’aurais dû commencer par vous dire qu’Armand de Marson avait toujours manifesté le goût le plus vif pour les aventures de voyage, et que c’était autant pour donner cours à cette passion que par dépit de se voir éloigné de sa famille, cloîtré et enchaîné, qu’il avait ainsi pris son envolée.

Comptant sans doute faire le tour du monde, il s’était muni d’une boussole et d’un superbe planisphère collé sur toile et plié dans un étui. Par malheur, il avait négligé de garnir son escarcelle : il ne possédait qu’une pièce de dix francs, qui, pour comble, se trouva très fortement écornée dès la première nuitée.

C’était à Villotte. Armand, qui avait dormi à la belle étoile la nuit précédente et cheminait depuis l’aube, arriva exténué dans cette commune. Impossible d’aller plus loin. Il entra dans une auberge, l’unique auberge du lieu, se fit servir à manger — à souper ; c’est le nom qu’on donne encore en Lorraine, et qu’on donnait aussi naguère à Paris, au repas du soir, celui où l’on mange la soupe, — puis demanda le gîte. Mais il tombait mal. On était au lendemain de la fête patronale, du rapport[2], et l’auberge se trouvait comble : pas un lit, pas un coin de vacant.

« Mais je n’en peux plus ! soupirait notre vaillant explorateur. Comment faire ? »

L’aubergiste, qui était un madré paysan, lui proposa de coucher sur le billard.

« On mettra un matelas dessus ; on vous donnera des draps, des oreillers, un traversin, et vous reposerez là comme dans votre lit. Seulement il faut attendre que les consommateurs s’en aillent et que la salle soit libre. Ça ne tardera pas, jeune homme, rassurez-vous ! A onze heures et demie forcément, je mets les retardataires à la porte, j’éteins, et… à schloff[3] ! »

Armand dormit, en effet, à poings fermés et ne fit qu’un somme.

Aussitôt debout, il s’apprêta à poursuivre sa route et le cours de ses exploits, et tout d’abord exprima le désir de régler sa note.

« Voilà, monsieur, voilà ! » dit l’aubergiste en lui présentant un carré de papier sur lequel on lisait :

Note du Grand Hôtel du Commerce et du Cheval blanc réunis

« Comment ! billard, sept heures, sept francs ! se récria Armand.

— Mais… sans doute, monsieur ! Voyez la pancarte accrochée au mur. Vous avez dû la lire : « Billard, le jour : cinquante centimes l’heure ; la nuit : un franc. Toute heure commencée se paie entière. » Vous avez occupé le billard de onze heures et demie à six heures, c’est-à-dire pendant six heures et demie, autrement dit sept heures, donc….

— Mais, monsieur, je n’y jouais pas, sur votre billard ! C’est pour y dormir….

— Ça, c’est votre affaire ; vous vous en êtes servi comme bon vous a semblé. Je n’entre pas dans ce détail. Je ne vois qu’une chose, c’est que, pendant sept heures, le billard a été accaparé par vous. Maintenant si vous désirez que nous allions soumettre le litige à M. le maire ?… »

Armand préféra payer, et décampa bien vite.

Il y avait déjà trois jours qu’il jouissait de sa pleine indépendance, et, quoique ayant plus d’une ampoule aux pieds et l’estomac sensiblement tiraillé par la faim, il n’était pas las de battre l’estrade ni en humeur de rentrer au bercail. Non, non ! Evviva la libertà ![4]

Il débouchait des bois de l’Étanche et opérait son entrée dans le joli bourg de Vigneulles, quand il fut happé au collet par deux gendarmes, et, malgré ses protestations, ses cris et rébellions, emmené séance tenante et grand’erre[5] à Saint-Mihiel.

D’emblée, bien qu’il fût près de neuf heures du soir, on le conduisit au domicile particulier de M. Mathelin, le procureur impérial.

« Ah ! ah ! te voilà, drôle ! Eh bien, c’est gentil ! Ah ! oui-da ! Comment, tu te sauves du collège, tu abandonnes tes parents, sans rien dire, sans penser au chagrin qu’ils éprouveront, à leur inquiétude, leurs transes ! »

M. Mathelin continua longtemps de la sorte. M. de Marson lui avait recommandé de « laver proprement la tête à son garnement de fils », et il s’acquittait de la mission avec une scrupuleuse conscience. Armand, lui, ne bronchait pas ; mais, tout penaud de sa déconvenue, irrité de cette mercuriale, il rongeait son frein et crispait les poings.

« Tu es couvert de poussière, tout débraillé, fait comme un bandit ! s’exclamait M. le procureur. Et tu as faim, je suis sûr ? Depuis quand n’as-tu pas mangé ? Ton père m’informe que tu es parti avec une dizaine de francs dans ta poche, pas davantage. Allons, tu as faim, n’est-ce pas ? »

Et comme Armand, rageur, s’obstinait à ne pas répondre :

« Mais avoue-le donc ! Ne boude donc pas contre ton ventre, nigaud ! Tu vas manger !

— Non ! cria Armand.

— Je te demande bien pardon ! Assieds-toi ! Je m’en vais te faire faire une omelette…. »

Et M. Mathelin pria le brigadier de gendarmerie, qui était resté là, attendant les ordres de son supérieur, d’aller prévenir la cuisinière.

Celle-ci arriva, dressa rapidement le couvert, puis apporta l’omelette toute fumante et la déposa devant Armand.

« Elle est toute chaude, mon fi[6] ; ne la laissez pas refroidir !

— Dépêchons-nous ! ajouta le procureur. Allons, mange !

— Je vous ai dit que non ! » rugit de plus belle le terrible garçon.

Et, saisissant le plat, il le lança, avec son contenu, à la tête du brigadier.

Je ne sais ce qu’il advint de cette prouesse et comment la chose se termina : j’imagine que M. le procureur impérial dut sur-le-champ allonger une superbe paire de gifles au fils de son ami Marson ; ce qu’il y a de certain, c’est qu’Armand ne rentra pas au collège de Popey et fut expédié dans un autre établissement de la région, au lycée de Nancy, où il parvint à s’amender et à s’assouplir. L’année suivante, il fut admis à Saint-Cyr, et, plaisante ironie du sort, juste châtiment du ciel, lui qui témoignait si peu de respect à MM. les gendarmes, il est devenu colonel de gendarmerie.

Je puis vous parler en meilleure connaissance de cause de l’évasion de mon ami Tony, le jeune frère d’Armand.

Le vieux collège de la côte des Prêtres venait d’être remplacé par un lycée tout battant neuf et construit au milieu de l’ancien ­quis[7] de la Ville-Basse.

Tony approchait de ses quinze ans, et, vexé de ne pas voir encore un soupçon de moustache estomper sa lèvre, il avait eu recours à l’élève pharmacien de M. Bara, à notre ami Victor Lescuyer, en le suppliant de remédier à cette déplorable, cette ignominieuse absence.

J’ignore quelle pommade Lescuyer donna à Tony ; mais, au lieu de barbe, ce liniment lui fit pousser une ribambelle de petits boutons au-dessous du nez, et lui causa les plus affreuses démangeaisons, voilà le fait.

M. de Marson estima que son fils cadet, qui se destinait à l’École polytechnique, était d’âge à être plus étroitement surveillé, et il fit pour lui ce qu’il avait fait jadis pour ses aînés, il l’arracha aux douceurs et distractions de l’externat et le mit pensionnaire.

Presque chaque après-midi, à la récréation de quatre heures, Mme de Marson allait voir son benjamin et lui porter quelques chatteries ; tous les dimanches et jours de fête il sortait ; en somme, la prison était pour lui très supportable, et, sans une circonstance fortuite et malchanceuse, il n’aurait jamais songé à en déguerpir.

Mlle Henriette, la sœur de Tony, était excellente musicienne et possédait, comme feu la « povre » Mlle Clémence, une très jolie voix. Elle fut priée de se faire entendre dans un concert donné en faveur des indigents, et qui devait avoir lieu un jeudi soir, dans une grande salle de l’hôtel de la préfecture. Il n’était guère possible de refuser. Mme de Marson aimait d’ailleurs tout ce qui pouvait servir à mettre sa fille en relief, et elle s’empressa d’acquiescer aux désirs des organisateurs de ladite fête.

En même temps elle se rendit chez le proviseur du lycée, M. Feuilhestre, et le pria de vouloir bien permettre à Tony de sortir ce soir-là, afin qu’il pût assister au concert — applaudir au triomphe de sa sœur.

M. Feuilhestre fit bien quelques objections : « C’était irrégulier. Les élèves ne devaient sortir que le dimanche…. Ce serait un précédent fâcheux…. » Mais, en présence de l’insistance de Mme de Marson — et qui mieux qu’elle savait insister et arriver à ses fins ? — eu égard aussi au but charitable de cette réunion, il se laissa peu à peu fléchir.

Or, dans la matinée de ce jeudi-là, une observation de M. le surveillant général Margerie provoqua une réponse malsonnante de l’élève Marson. M. Margerie, qui souffrait d’une maladie de foie et n’était pas toujours commode, se fâcha et infligea une retenue à l’insubordonné.

« Et cette retenue, vous la ferez aujourd’hui même !

— Mais, monsieur, je dois sortir….

— Raison de plus !

— M. le proviseur a promis à ma mère….

— Vous ne sortirez pas ! Je vais en référer à M. le proviseur ! »

M. le proviseur donna, bien entendu, gain de cause à M. le surveillant général, et, au lieu d’aller dîner en famille et acclamer sa sœur Henriette, Tony fut relégué dans une salle de classe et condamné à copier toute la tragédie d’Esther.

S’il était irrité et exaspéré, pas n’est besoin de le dire.

Il arpentait la salle en grommelant, y tournait et rôdait absolument comme un fauve dans sa cage ; mais pas moyen de s’échapper ! La porte était fermée à clef, la serrure solide, et les fenêtres, au nombre de deux, n’avaient même pas de poignée-crémone ou d’espagnolette qui permît de les ouvrir. Pour comble de précaution, elles étaient garnies de barreaux surmontés de fers de lance. Mais, tandis que ces fenêtres ou baies, qui étaient très larges, se terminaient en cintre, les grilles extérieures affectaient la forme d’un rectangle et s’arrêtaient juste à la naissance du cintre, laissant ainsi libre la partie supérieure de chaque fenêtre, l’imposte en arc de cercle et à double vasistas.

C’est par un de ces vasistas que Tony de Marson, dans tout le feu de sa rage, résolut de s’évader.

Il grimpa sur une table, et, ayant ouvert un des vasistas, celui de droite, il se hissa jusqu’à cette ouverture, où, à l’aide de coups de reins et de vigueur de poigne, il réussit à glisser sa tête, puis ses épaules et enfin ses bras. Tony était d’ailleurs de taille fluette ; il avait une agilité de chat et une souplesse de couleuvre, et ce ne devait être pour lui qu’une amusette de passer par ce trou et de dégringoler ensuite le long des barreaux.

Mais un maudit store, fixé à l’intérieur, et dont Tony, dans ses efforts, avait sans doute fait mouvoir le cordon de tirage ou dérangé la poulie, vint à se dérouler, à s’embarrasser dans les charnières du vasistas et en en­traver le jeu, à tomber aussi sur les jambes du prisonnier et paralyser ses trémoussements.

Impossible maintenant d’avancer ni de reculer : maître Tony se trouvait pris comme dans un piège, comme étranglé dans une ratière.

« Ah ! mon Dieu ! mon Dieu ! »

Et il se démenait, se secouait et se déhanchait, mais sans résultat valable, sans bouger de place.

La rue qui borde ce côté du lycée, la rue Landry-Gillon, était à peine construite alors et des moins fréquentées. Tony de Marson courait donc grand risque de demeurer longtemps en cette triste panne, lorsque, par bonheur, Corniquet apparut.

Corniquet était un gamin du quartier du lycée, du faubourg de Couchot, qui avait pour unique occupation et singulière spécialité de venir rôder chaque jour pendant les heures d’« étude », c’est-à-dire de dix heures et demie à midi, et de quatre heures et demie à sept heures, sous les fenêtres des salles et attendre chape-chute[8].

Les salles d’étude étaient situées au premier étage, juste au-dessus des salles de classe : on n’avait qu’à attacher au bout d’une ficelle un papier indiquant ce qu’on voulait, chocolat, cervelas, journal ou… tabac, et renfermant le prix de l’achat, plus dix centimes pour le commissionnaire ; puis à lancer cette ficelle par la fenêtre, en ayant soin, comme de raison, d’en garder l’autre extrémité enroulée autour du poignet, et, quelques minutes après, de légères tractions vous annonçaient que vous étiez servi et n’aviez qu’à hisser à vous l’objet demandé.

A l’aspect de cette face toute congestionnée, contournée et cramoisie, Corniquet, ce sans-cœur, éclata de rire et se tordit comme un ver coupé en deux.

« Ah ! la bonne tête ! la bonne tête ! Est-il drôle ! est-il cocasse !

— Vingt sous !… Je te donne vingt sous… si tu m’apportes… une échelle ! râla Tony.

— Bien vrai ? demanda Corniquet en interrompant aussitôt ses contorsions et frétillements.

— Je te le jure !

— Donne ! » riposta le jeune drôle, qui décidément n’avait pas confiance.

Vingt sous ! Jamais il n’avait touché tels honoraires.

« Comment veux-tu… dans la situation où je suis…. Est-ce que je peux seulement… fourrer une main… dans…, dans une de mes poches ?

— Ça, c’est vrai, tu ne peux pas !

— Eh bien… alors ?

— J’ai ta parole ?

— Mais oui ! oui !

— La plus sacrée ?

— Oui ! oui ! Je te jure….

— Attends-moi ! »

Sûrement que le pauvre Tony l’attendrait ! La recommandation était tellement superflue qu’elle avait l’air d’une moquerie.

Mais voilà que pendant que Corniquet se faufilait chez un jardinier du voisinage pour quérir l’échelle libératrice, M. Claudel, le maître d’étude du troisième quartier, mis en éveil par les remuements inquiets des élèves, qui, ne sentant rien arriver, ne savaient à quoi attribuer le retard de leur mandataire, s’approcha de la fenêtre et aperçut au-dessous de lui ce buste qui émergeait et s’agitait.

Sur-le-champ il alla prévenir M. le censeur, et juste comme celui-ci, accompagné du gardien et lampiste Sucemèche, ouvrait la porte de la classe, Tony de Marson s’accrochait à l’échelle apportée par Corniquet et, à l’aide de ce point d’appui, franchissait l’obstacle.

Mais on ne traverse pas un si étroit et périlleux défilé sans y laisser quelques plumes. Tony, lui, à force de gigoter et s’étirer, y perdit ses grègues, c’est-à-dire ses culottes. Sa chemise flottait lorsqu’il se suspendit aux bâtons de l’échelle et opéra sa descente.

Il ne fallait pas songer à se présenter à l’hôtel de la préfecture dans un costume aussi sommaire.

D’ailleurs M. Babonet, le censeur, et le portier Cognard, dit Quoniam, escortés de l’inévitable Sucemèche, venaient d’apparaître à l’angle de la rue, et s’apprêtaient à cueillir le fugitif au passage et à réintégrer de force ou de gré l’oiseau dans sa volière.

« Eh bien, mais… et mes vingt sous ? » s’écriait le jeune Corniquet, pendant que le père Quoniam et le maigre Sucemèche s’emparaient de Tony et le transportaient qui par la tête, qui par les pieds, vers la grille du lycée. « Et mes vingt sous, dites donc ? Alors me voilà refait, moi, volé comme dans un bois ? C’est pas de jeu, ça ! pas de jeu ! »


Albert Cim, Mes amis et moi. Paris : Librairie Hachette et Cie, 1893 ; 1 vol. (253 p.), in-16 ; illustré de 16 vignettes d’après A. Ferdinandus et Slom.
Texte retranscrit d’après le fac-similé numérique d’Internet Archive, chapitre II (pp. 15-32).


 Notes
  1.  Cossonnier, subst. masc. Dans les provinces de la Champagne, de la Lorraine, marchand de volailles et d’œufs, coquetier, volailler.
    Wiktionnaire, à l’article Cossonnier et Lucien Adam, Les patois lorrains, à l’article cosson, p. 241.  ↩
  2.  Rapport, subst. masc. Foire qui se tient à la fête d’un village ou d’un lieu de pèlerinage, et où l’on se livre à toutes sortes de divertissements.
    Mémoires de la société philomathique de Verdun, p. 270.  ↩
  3.  Schloff ou Schlof (aller à, aller au), loc. verbale. De Schlaf, mot allemand désignant le sommeil. Aller se coucher.
    Wiktionnaire, à l’article Aller au schlof ↩
  4.  Evviva la libertà ! Italien. Vive la liberté !  ↩
  5.  Grand’erre ou grand-erre (aller à), subst. fém. Aller bon train, aller vite.
    Littré, à l’article Erre ↩
  6.  Fi, subst. masc. Fils.
    Mémoires de la société philomathique de Verdun, p. 193.  ↩
  7.  Le Grand Pâquis, lieu-dit. Bar-le-Duc. Esplanade qui s’étendait depuis le pont Saint-François jusqu’à l’écluse de la côte de Behonne. Pour partie, l’emplacement du corps de bâtiment du lycée impérial, aujourd’hui lycée Raymond-Poincaré.
    François Alexis Théodore Bellot-Herment, Historique de la ville de Bar-le-Duc, à l’article Grand Pâquis, p. 237.  ↩
  8.  Chape-chute, subst. fém. Bonne aubaine pour une personne suite à la mésaventure d’une autre.
    Wiktionnaire, à l’article Chape-chute ↩