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VII. Un sauvetage

M. Geoffroy de Rembert, le grand-père de mon voisin Tony de Marson, habitait à deux lieues de Popey, dans une sorte de petit château-ferme isolé, appelé Rembercourt. Était-ce un de ses aïeux qui avait donné son nom à cette gentilhommière, ou celle-ci qui lui avait fourni le sien, à l’exemple du « fossé bourbeux » dont provenait le « Monsieur de l’Isle » de Molière, je n’en sais rien ; mais je me rappelle que la question était terriblement délicate, et qu’il fallait se garder de la soulever, si l’on désirait se maintenir en bons termes avec le châtelain campagnard.

Quoi qu’il en soit, une ou deux fois par quinzaine, M. de Rembert se rendait à Popey, dans son cabriolet à caisson vert-bronze, et gravissait, au pas de son petit cheval bai, les abruptes pentes de notre Ville-Haute.

Comme la maison de sa fille était dépourvue de communs et ne possédait qu’une entrée, un long vestibule dallé de carreaux noirs et blancs rangés en damier et inaccessible aux voitures, c’était chez nous, dans notre foulerie, qu’on remisait le cabriolet et qu’on donnait le picotin à Beaubrun, pendant que M. de Rembert déjeunait en famille.

Vers les trois heures nous l’entendions ouvrir, puis refermer la lourde porte du vestibule ; il venait cogner du bout du doigt à notre fenêtre :

« Merci bien, madame Curel ! disait-il en soulevant son chapeau de feutre pour saluer ma grand’mère. Merci de l’obligeance ! »

Et, la pipe aux lèvres — sa courte pipe de merisier, toute noire, garnie d’un couvercle de cuivre à fine chaînette — il pénétrait dans notre foulerie, rattelait lui-même Beaubrun au cabriolet, puis :

« En route ! Allons, Beaubrun ! Hop ! Dépêchons-nous, mon garçon ! »

Souvent, durant les vacances principalement, il remmenait avec lui un de ses petits-enfants, Mlle Henriette, Armand, Frédéric, ou leur plus jeune frère, Tony. Il m’arriva même d’être du voyage à plusieurs reprises, ce qui était une grande fête pour moi.

Mais en dépit de ses prétentions nobiliaires, M. Geoffroy de Rembert était d’une bonne humeur et d’une rondeur charmantes, et d’une serviabilité renommée dans tout Popey.

C’était un petit vieillard maigre et sec comme un échalas, au visage toujours méticuleusement rasé et d’un rouge brique, aux cheveux taillés en brosse et tout blancs, aux yeux vifs, perçants, caressants et malicieux, ombragés par des sourcils gris, comiquement embroussaillés.

Il avait dirigé naguère, pour le compte de quelque compagnie, une importante exploitation agricole aux environs d’Alger, et il s’était amassé là-bas une jolie fortune, qui lui avait permis de recrépir le manoir de ses pères, arrondir leurs domaines et redorer leur blason. Il avait toujours eu la passion de l’agriculture, et sa ferme de Rembercourt, avec ses immenses prairies arrosées par l’Ornain, ses bergeries et ses étables nouveau modèle, était citée pour son excellent aménagement et ses rendements extra­ordinaires.

En avant de la maison d’habitation, à gauche de la grille d’entrée, s’élevait le pavillon du père Gédéon, l’intendant et factotum de M. de Rembert. Le père Gédéon vivait là en compagnie de sa fille et de son gendre, le garde Hasselot, et de leur ribambelle de mioches — cinq robustes petits gars, dont les deux aînés, Cyprien et Hippolyte, faisaient tant de bonnes parties avec Tony et moi, lorsque nous allions à Rembercourt.

Et nos excursions à travers les bois de Mussey et de Couvonges, quand Hasselot nous emmenait dans ses tournées, les histoires de chasse qu’il nous débitait, sa façon d’appeler les oiseaux, de chanter et siffler comme eux, reproduire toutes leurs mélodieuses ritournelles, à l’aide d’une feuille de lierre glissée entre les dents !

« C’est ce qu’on appelle frouer[1], mes enfants. C’est à la frouée, avec des gluaux[2] autour des mares, que je prends le plus de rouges-gorges et de grives. J’aime mieux cela que les ra­quettes[3]. L’un n’empêche pas l’autre, du reste ! »

Et nos promenades en barque avec M. de Rembert, nos pêches à l’épervier et aux verveux, nos goûters au bord de l’eau ! Que de lointains et délicieux souvenirs !

C’est par Tony de Marson que j’ai appris plus tard, alors que nous avions tous deux quitté le lycée, le sauvetage opéré jadis par son grand-père, et que je vais vous conter à mon tour.

L’entreprise agricole que dirigeait M. de Rembert en Algérie le rappelait de temps à autre en France. Durant les premières années surtout, ayant maintes questions à débattre avec la compagnie dont il dépendait et qui avait son siège à Paris, il avait dû prolonger ses séjours dans cette ville, et, à certaine époque, s’y était même établi à demeure.

L’appartement qu’il occupait donnait sur un chantier de planches attenant à de vastes ateliers de menuiserie. Une nuit, il dormait de son premier sommeil, quand les cris : « Au feu ! Au feu ! » l’éveillèrent. Il s’élança vers la fenêtre : une partie des ateliers était embrasée, et les flammes menaçaient déjà les premières piles de planches du chantier.

S’habiller tant bien que mal, ouvrir sa porte et dégringoler l’escalier, ce fut pour M. de Rembert l’affaire d’une seconde.

Comme il atteignait les dernières marches, la réflexion lui vint ; il se ravisa tout à coup.

Il avait en sa possession des papiers importants, des dossiers qui lui étaient indispensables ; il ne fallait pas s’exposer à les perdre. Certainement la maison ne serait pas épargnée : un tel amas de bois offrait au feu un aliment trop propice ; mais ce serait sitôt fait de remonter !

Il rebroussa donc chemin en courant, rentra chez lui, et, à la lueur des flammes qui s’approchaient de plus en plus, qui déjà faisaient crépiter les vitres des fenêtres, il n’eut pas de peine à se guider pour trouver les précieux dossiers. Prestement il les glissa sous son bras et il s’enfuit, sans même refermer sa porte.

Dans l’escalier, au premier ou au second étage, il se heurta à un individu qui grimpait les marches quatre à quatre, un homme à la mine hâve et sordide, « marquant mal », comme on dit, avec sa blouse bleue déboutonnée et déchirée et sa casquette informe sur le coin de l’oreille. Ce quidam était suivi d’un compagnon tout aussi pressé que lui et d’apparence non moins misérable et suspecte.

« Voilà deux vilaines têtes, pensa M. de Rembert, et des têtes que je n’avais pas encore vues…. Sans doute des locataires du sixième, qui remontent chez eux pour sauver ce qu’ils pourront ! »

Il régnait, du reste, dans la maison et dans tout le quartier, un tel désarroi, une si vive panique, qu’il n’attacha sur le moment aucune importance à cette rencontre. Il n’en aurait même pas gardé le souvenir, si, l’incendie éteint, les appartements réintégrés, on n’avait constaté que de nombreux vols avaient été commis, que la plupart des maisons contiguës au chantier de menuiserie, c’est-à-dire menacées par le feu, et par conséquent désertées, avaient été mises au pillage.

Une bande de malandrins et d’escarpes, sortie on ne savait d’où, s’était abattue juste à point sur ce coin de rue, et, en vertu de l’adage : « A quelque chose malheur est bon ! » avait profité du sinistre pour faire main basse sur tout ce qui traînait… ou ne traînait point.

A peine rentré chez lui, M. de Rembert s’aperçut que ces messieurs ne l’avaient pas oublié, et que les pires dégâts commis dans son domicile provenaient de leur fait. Grâce à l’empressement et aux efforts des pompiers, les parties les plus rapprochées du foyer de l’incendie, les fenêtres avec leurs rideaux notamment, avaient été seules atteintes ; mais les cambrioleurs et « ravageurs » s’étaient chargés du reste. Quel désordre ! Les armoires avaient été forcées, brisées ; les tiroirs vidés au milieu des chambres ; la bibliothèque jetée bas, les livres éparpillés…. C’était un inextricable fouillis.

M. de Rembert s’approuva d’être remonté et d’avoir enlevé ces dossiers auxquels il tenait tant.

Cependant d’autres papiers non moins importants, qu’il avait renfermés dans un portefeuille de cuir rouge, lui manquaient. C’était le portefeuille sans doute qui avait alléché les pillards ; et ils avaient dû être singulièrement déçus, car ces papiers, relatifs à l’exploitation agricole de M. de Rembert, étaient pour eux sans valeur.

A tout hasard, M. de Rembert se décida à réclamer, au moyen d’annonces dans les journaux et de petites affiches murales, ce portefeuille et son contenu, et à offrir cent francs de récompense à la personne qui le lui rapporterait.

La tentative réussit. Peu de jours après cette publication et cet affichage, M. de Rembert reçut une lettre, non signée d’ailleurs et des plus étrangement orthographiées, par laquelle on lui mandait que, s’il voulait bien adresser l’argent promis, le billet de cent francs, poste restante, aux initiales G. H. I., le portefeuille lui serait restitué le jour même, qu’on le déposerait aussitôt et sans faute à domicile.

« Nous nous y engageons sur l’honneur ! » lui affirmait son corres­pondant.

N’ayant, dans l’honneur de ce flibustier, qu’une confiance très restreinte, M. de Rembert répliqua qu’il était prêt à verser la somme en question, mais de la main à la main et contre remise de l’objet réclamé ; qu’au surplus on n’avait rien à craindre, que lui aussi « s’engageait sur l’honneur » à ne pas chercher à découvrir l’identité du mandataire qu’on lui enverrait ni à le dénoncer à la police. Et il expédia sa lettre à l’adresse indiquée.

« Demain matin on se présentera chez vous. » Telle fut la réponse qui lui parvint.

Le lendemain, en effet, il vit arriver une femme, une jeune fille plutôt, mais à laquelle il était difficile d’assigner un âge exact, qui pouvait avoir quinze ou seize ans aussi bien que vingt-cinq, maigriotte et chétive, les joues creuses, le teint blême et terreux, coiffée d’un lourd bonnet de taffetas et de tulle noirs, qui ne paraissait pas fait pour elle et lui tombait sur les yeux.

« Où diantre ai-je aperçu cette figure ? se demanda dès l’abord M. de Rembert. Il me semble bien l’avoir rencontrée déjà…. Oui, il me semble bien !… Mais où ? où donc ?… »

Il ne chercha pas davantage à éclaircir ce point. N’avait-il pas juré de ne faire aucune tentative pour connaître ou reconnaître la personne qui viendrait chez lui ? Il se contenta de bien s’assurer qu’aucun document n’avait été soustrait des poches du portefeuille, puis il remit à la jeune fille le billet de banque annoncé et la congédia.

M. de Rembert croyait cette aventure complètement terminée, quand, deux jours après, il reçut une nouvelle lettre de la même origine que la précédente, de la même main à la fois inexperte et mystérieuse.

Entre autres objets qui, outre le portefeuille rouge, avaient disparu de son domicile, se trouvait un coffret renfermant de menus bijoux de famille, de pauvres petits souvenirs sans grande valeur, mais que leur propriétaire n’avait pas eu la naïveté de réclamer, convaincu que MM. les dévaliseurs avaient fort bien su en tirer parti.

Et voilà qu’on venait lui proposer de lui rendre ce coffret et ces bijoux, moyennant une… indemnité équivalente à celle qu’il avait payée déjà, une somme de cent francs.

« Très volontiers, se dit-il aussitôt. Ils ne sont vraiment pas trop exigeants, ces messieurs. Mais est-ce que, par hasard, ils vont me faire racheter ainsi, article par article, tout ce qu’ils m’ont dérobé, mes vêtements, mon linge, mes bibelots, jusqu’à mes cigares ? Ah ! les farceurs ! ! ! »

Cette fois, au lieu d’une jeune fille, ce fut un homme qui se présenta, un petit homme maigre, malingre, livide ; et ce petit homme, M. de Rembert le reconnut tout de suite ; c’était la femmelette au bonnet noir de l’autre jour, c’était l’individu minable et si pressé qui l’avait bousculé dans l’escalier la nuit de l’incendie.

« Ah ! nous y sommes ! — Eh bien, reprit-il à haute voix, vous ne vous êtes donc pas déguisé aujourd’hui ?

— Non, m’sieu ! Je me fie à vous !

— J’en suis très touché. Alors vous voulez bien me rendre la boîte de bijoux que vous avez… emportée ?

— Oui, m’sieu ! En échange de cent francs, comme je vous l’ai écrit.

— Bien entendu.

— La v’là ! Tenez ! »

Et le cynique personnage tira de dessous sa blouse la boîte annoncée et la présenta tout ouverte à M. de Rembert, afin que celui-ci pût en vérifier le contenu.

« Oh ! il ne manque rien, m’sieu, je vous le jure !

— Oui, c’est bien cela…. Tout s’y trouve,… repartit M. de Rembert. Mais pourquoi ne m’avoir pas fait cette offre en même temps que vous m’apportiez mon portefeuille ?… C’eût été plus simple… Vous n’auriez pas eu la peine de revenir.

— C’est vrai, m’sieu, mais je ne vous connaissais pas. Si j’avais été sûr de vous comme je le suis à cette heure, certainement j’aurais profité de l’occasion pour vous…, vous proposer l’échange.

— Ah ! très bien. Et maintenant que vous me connaissez, vous n’hésitez plus….

— Plus du tout ! Vous êtes trop honnête homme pour aller dénoncer les gens ; ça se voit bien ! Et puis… faut que je vous dise aussi,… je me suis brouillé avec Célestin.

— Célestin ?

— Autrement dit le Jongleur,… mon copain, celui avec qui j’ai fait le coup chez vous. Eh bien, il m’a floué, m’sieu ! indignement floué ! En v’là un qui n’est pas de parole, un à qui on ne peut pas se fier !

— Ah ! ah ! Tout le monde ne me ressemble donc pas ?

— Non, m’sieu ! Figurez-vous que les cent francs de votre portefeuille, je n’en ai pas touché un liard, pas vu seulement la couleur, m’sieu ! Il les a gardés pour lui, Célestin ! C’est à vous dégoûter du métier ! Et bien d’autres choses encore qu’il a refusé de partager !

— C’est vraiment mal !

— N’est-ce pas, m’sieu ? Ce n’est pas agir en frère, ce n’est pas un ami, ça ! Je vous dis, j’ai été roulé, mais ce qui s’appelle roulé, volé numéro un !

— Absolument comme moi, remarqua en souriant M. de Rembert.

— Pas la même chose, vous, m’sieu ! Moi, c’est par un ami, un vieux copain, en qui j’avais toute confiance, que j’ai été trahi, trahi odieusement ! N’est-ce pas décourageant, pas honteux ? V’là donc mon lot, cette méchante boîte ! Et, quoi que prétende Célestin, il n’y a pas pour cent francs d’or dans ces bijoux. Je le sais bien, je les ai fait estimer…. Je ne vous le cache pas : on ne m’en a offert que soixante balles… On ne compte pas la façon. Vous voyez, m’sieu, je suis franc, moi, franc comme l’or ! Je vous dis ce qui est ! Aussi, comme pour vous ça doit valoir plus….

— Effectivement.

— … Il est de toute justice que je vous demande davantage.

— C’est on ne peut mieux raisonné !

— Ah ! ça me fait plaisir de vous entendre !

— Et même vous êtes trop modeste dans votre évaluation. Ce n’est pas cent francs, c’est deux cents que je vous offre, moi !

— Deux cents ? bégaya notre homme, en écarquillant les yeux, comme pour mieux examiner la physionomie de son interlocuteur et s’assurer qu’il ne se moquait pas de lui. Comment…, le double ?

— Oui, le double, deux cents francs ! Mais payables en Algérie, ajouta M. de Rembert.

— Je ne… comprends pas….

— Vous venez de m’avouer que vous aviez à vous plaindre de — appelons-le par son nom, si cela ne vous fait rien — de votre complice ; que vous étiez découragé, « dégoûté du métier »….

— Il y a de quoi !

— Eh bien, voici une occasion d’en changer, de métier ; et, entre parenthèses, je ne crois pas que celui que vous avez exercé jusqu’à présent vous ait beaucoup réussi, car vous paraissez bien malheureux, mon garçon !

— Le fait est ! Je ne vous contredirai pas, m’sieu !

— Vous auriez besoin, non seulement de travailler, mais d’habiter un autre climat, de respirer un autre air que celui de Paris, un air plus salubre. Cela vous fortifierait. Voulez-vous aller en Algérie ? Je puis vous employer là-bas. J’y pratique des essais de plantations et de culture…. Si la besogne ne vous convient pas, si, au bout d’un an, nous reconnaissons que ce nouveau genre de vie ne fait pas votre affaire, nous n’aurons qu’à résilier le marché, et je m’engage d’avance à vous rapatrier. Acceptez-vous ?

— Ma foi, m’sieu….

— Vous avez vos parents avec vous ?

— Ma mère est morte v’là un mois, à Clairvaux ; quant à mon père, pas connu. J’suis tout seul….

— Raison de plus alors !

— Quand partirais-je ?

— Ce soir même.

— Ah !

— C’est un peu court, mais à quoi bon différer ? D’ailleurs le temps et la besogne me pressent. Je quitterai Paris à la fin de la semaine, et je tiens à vous trouver en arrivant….

— Eh bien, m’sieu, entendu ! J’suis votre homme ! »

Le vivifiant climat de l’Algérie, non moins que le travail, les sages conseils et les salutaires exemples, rétablit peu à peu la santé physique et morale du protégé de M. Geoffroy de Rembert.

Lorsque celui-ci, après de longues années, décida de regagner le pays natal et de finir ses jours dans le castel paternel, le gai cottage de Rembercourt, il ne voulut pas se séparer de ce serviteur si zélé, si reconnaissant, qui lui était dévoué comme un terre-neuve à son maître. Il l’emmena, lui et la petite famille qu’il s’était créée, fit de lui son intendant, et, plus tard, maria sa fille, Irma Gédéon, avec le garde Hasselot, qui nous contait, à Tony et à moi, de si belles histoires le long des tranchées de la forêt de Couvonges.


Albert Cim, Entre camarades. Paris : Librairie Hachette et Cie, 1895 ; 1 vol. (269 p.), in-16 ; illustré de 36 vignettes dessinées par E. de Bergerin.
Texte retranscrit d’après le fac-similé numérique d’Internet Archive, chapitre VII (pp. 157-174).


 Notes
  1.  Frouer, verbe. Contrefaire le cri de certains oiseaux, le bruit de leur vol au moyen d’un appeau approprié.
    CNRS et Université de Lorraine, Tlfi, à l’article Frouer ↩
  2.  Gluau, subst. masc. Planchette ou branche menue enduite de glu, utilisée pour prendre les petits oiseaux.
    CNRS et Université de Lorraine, Tlfi, à l’article Gluau ↩
  3.  Raquette, subst. fém. Un des plus anciens pièges à ressort connu. Largement employé dans les provinces de la Champagne, de la Lorraine et de la Bourgogne, il est également désigné sous plusieurs autres noms : rejet, repenelle, rapace, sauterelle, volant, etc.
    Jacques-Joseph Baudrillart, Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, tome I, partie III, p. 615.  ↩

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