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Le Livre, tome I, p. 225-249

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 225.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 225 [249]. Source : Internet Archive.

I. Prédilections particulières pour certains livres et certains auteurs

Thucydide (471-401 av. J.-C.), assistant, à l’âge de quinze ans, à une lecture qu’Hérodote faisait de ses Histoires devant le peuple d’Athènes, fut tellement frappé de la beauté du style, qu’il entra dans une espèce de transport et d’enthousiasme, et versa des larmes de joie[225.1].

Démosthène (381-322 av. J.-C.) faisait tant de cas de l’Histoire de Thucydide, qu’il la copia « jusqu’à huit fois de sa belle écri­ture[225.2] », pour mieux se pénétrer du style de cet historien.

[I.249.225]
  1.  Peignot, Manuel du bibliophile, t. I. p. 31. — C’est de même à Peignot, dont la seconde partie du Manuel du bibliophile, t. I, pp. 29 à 413 (ou son Traité du choix des livres, p. 14 à 207), est consacrée à la « Prédilection particulière que des hommes célèbres de tous les temps ont eue pour certains ouvrages et surtout pour les chefs-d’œuvre littéraires », que j’emprunte les détails suivants ci-dessus non accompagnés d’indications de sources.  ↩
  2.  Cf. Lucien, Contre un ignorant bibliomane, IV, trad. Talbot, t. II, p. 272.  ↩

Le Livre, tome I, p. 226-250

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 226.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 226 [250]. Source : Internet Archive.

Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.) avait un tel culte pour Homère, qu’il portait toujours l’Iliade avec lui, et, en se couchant, la mettait sous son chevet avec son épée. Après la défaite de Darius, on trouva, parmi les dépouilles de ce prince, une cassette d’un très beau travail et de très grande valeur ; on la porta à Alexandre, qui aussitôt y renferma l’Iliade en disant : « Il est naturel que l’ouvrage le plus parfait de l’esprit humain soit renfermé dans la cassette la plus précieuse du monde[226.1] ». Traversant un jour le Sigée et voyant le tombeau d’Achille : « O fortuné héros, s’écria-t-il, d’avoir eu un Homère pour chanter tes victoires ! »

Scipion l’Africain (235-183 av. J.-C.) et Lucullus (115-47 av. J.-C.) faisaient leurs délices des ouvrages de Xénophon.

Cicéron (106-43 av. J.-C.) regardait Démosthène comme le plus grand de tous les orateurs dans tous les genres. Un jour qu’on lui demandait quel était le plus beau discours de Démosthène, il répondit : « Le plus long ». Outre Démosthène, Cicéron avait une prédilection marquée pour Aristote, Platon et Théophraste.

Marcus Brutus (86-42 av. J.-C.), l’assassin de César, lisait sans relâche l’Histoire de Polybe, et il en fit un abrégé pour son usage personnel.

Virgile (70-19 av. J.-C.) avait un tel culte pour

[I.250.226]
  1.  Cf. le récit de Plutarque, supra, pp. 4-5.  ↩

Le Livre, tome I, p. 227-251

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 227.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 227 [251]. Source : Internet Archive.

Homère, qu’on le surnommait l’Homérique. Il suffit d’ailleurs de lire Virgile pour reconnaître en lui un admirateur d’Homère.

L’empereur romain Adrien (70-138), par esprit de contradiction et amour du paradoxe, autant que par mauvais goût, affectait de préférer Antimaque à Homère, Ennius à Virgile, Cœlius Antipater à Salluste[227.1], etc.

L’empereur romain Tacite (200-275) avait une estime particulière pour les ouvrages de Tacite, dont il se faisait gloire de descendre. Il honora la mémoire de ce grand historien en ordonnant de placer sa statue dans les bibliothèques publiques, et d’effectuer, chaque année, aux dépens du fisc, dix nouvelles copies de ses livres. Malheureusement le règne de ce prince fut de très courte durée, de six mois seulement, et ses ordres ne purent être mis à exécution suffisamment longtemps pour nous conserver en entier les écrits de Tacite.

L’empereur romain Julien dit l’Apostat (331-363) était enthousiaste d’Homère et du « divin » Platon.

Théodoric Ier (-451), roi des Visigoths d’Espagne, avait un goût particulier pour Virgile.

[I.251.227]
  1.  Peignot, op. cit., t. I, p. 70 ; Duruy, Histoire des Romains, t. V, p. 1. — Antimaque, poète du ve siècle av. J.-C. — Cœlius Antipater (iie siècle av. J.-C.), auteur d’Annales auxquelles eut souvent recours Tite-Live. (Cf. A. Pierron, Histoire de la littérature romaine, p. 186.)  ↩

Le Livre, tome I, p. 228-252

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 228.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 228 [252]. Source : Internet Archive.

Charlemagne (742-814) aimait beaucoup la Cité de Dieu de saint Augustin. Parlant du goût de Charlemagne pour les Lettres, Gabriel Naudé, dans son Addition à l’histoire de Louis XI, dit[228.1] : « Son Homère était le livre de saint Augustin, la Cité de Dieu, qu’il se faisait lire pendant son dîner, et mettre sous son chevet lorsqu’il allait dormir ».

Alfred le Grand, roi d’Angleterre (849-900), avait pour les fables d’Ésope une estime particulière, et il les traduisit en vers saxons.

Louis IX, roi de France (1215-1270), faisait des Psaumes de David sa lecture ordinaire.

Pour Pétrarque (1304-1374), comme nous l’avons vu[228.2], « Cicéron est un homme unique, une voix unique, un génie unique ». Il ne l’adore pas tout à fait comme un Dieu, mais « il l’admire et le vénère comme un homme d’un génie divin ».

Théodore Gaza ou Gazès, de Thessalonique, célèbre grammairien grec (1398-1478), disait que si tous les livres des anciens étaient dans le feu, il en tirerait de préférence Plutarque.

Louis XII, roi de France (1462-1515), faisait, dit Gabriel Naudé[228.3], « un grand estat des Commentaires de César » et du traité Des devoirs de Cicéron.

André Navagero (en latin Naugerius), homme

[I.252.228]
  1.  Ap. Peignot, op. cit., t. I, pp. 83-84.  ↩
  2.  Page 11, note.  ↩
  3.  Ap. Peignot, op. cit., t. I, p. 88.  ↩

Le Livre, tome I, p. 229-253

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 229.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 229 [253]. Source : Internet Archive.

politique et littérateur italien (1483-1529), avait un goût très vif pour Catulle. Son affection pour cet auteur lui avait fait prendre en haine les épigrammes de Martial, à tel point qu’ayant fondé chez lui une fête annuelle en l’honneur des Muses, il ne manquait jamais, durant cette solennité, de sacrifier aux mânes et à la mémoire de Catulle un exemplaire de Martial. D’autres prétendent qu’il faisait ce sacrifice le jour de sa naissance, et que, ramassant tout ce qu’il pouvait rencontrer d’exemplaires de Martial dans la ville de Venise, il les brûlait ce jour-[229.1]. On a attribué ces mêmes faits à l’érudit Marc-Antoine Muret (1526-1585), qui était également passionné pour Catulle.

Antoine Duprat, cardinal et chancelier de France (1463-1535), aimait tellement les écrits de Rabelais, qu’il lui était impossible de s’en passer, et que, dans tous ses voyages, partout, il avait toujours son Rabelais sur lui.

Un autre cardinal, Jean du Bellay (1492-1560), n’avait pas une passion moins vive pour les récits du curé de Meudon. Il alla même, raconte-t-on, jusqu’à refuser d’admettre à sa table un savant de grande réputation, parce que ce savant n’avait pas

[I.253.229]
  1.  « Un illustre président du Parlement de Toulouse, nommé Caminade, ne pensait pas si désavantageusement de Martial ; tous les ans il faisait cadeau, en étrennes, d’un exemplaire de cet auteur à notre poète Maynard (1582-1646). » (Peignot, op. cit., t. I, p. 89.)  ↩

Le Livre, tome I, p. 230-254

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 230.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 230 [254]. Source : Internet Archive.

lu le livre : ainsi appelait-on alors l’œuvre de Rabelais[230.1].

Jules-César Scaliger (1484-1558) assurait qu’il aimerait mieux avoir fait la troisième ode du quatrième livre d’Horace : Quem tu, Melpomene, semel, etc., que d’être roi d’Aragon[230.2].

Charles-Quint (1500-1558) faisait de Thucydide « le compagnon de toutes ses entreprises ». Il lisait aussi avec passion les Mémoires de Commines.

Le maréchal de France Pierre Strozzi (1500-1558) « avait pris pour sa part » les Commentaires de César[230.3].

[I.254.230]
  1.  Cf. Peignot, op. cit., t. I, p. 90.  ↩
  2.  Un des fils de Jules-César Scaliger (qui eut quinze enfants), Joseph-Jules Scaliger (1540-1609), s’était acquis, de son vivant, « une telle réputation, que Juste Lipse écrivait qu’il aimerait mieux jouir de l’entretien de Scaliger que de voir toute la pompe triomphale d’un ancien consul romain. Ce compliment était peut-être dû en partie à la terreur qu’inspirait l’espèce de despotisme exercé par l’orgueilleux Scaliger sur tous les littérateurs de son temps. Casaubon tremblait en écrivant, quand il pensait que ce qu’il écrivait serait vu par Joseph Scaliger. » Etc. (Peignot, op. cit., t. I, pp. 93-94, note.)  ↩
  3.  « On récite de plusieurs chefs de guerre, qu’ils ont eu certains livres en particulière recommandation ; comme le grand Alexandre, Homère, Scipion Africain, Xénophon, Marcus Brutus, Polybius ; Charles cinquième, Philippe de Commines, et dit-on, de ce temps, que Machiavel est encore ailleurs en crédit. Mais le feu mareschal Strozzi, qui avoit pris César pour sa part, avoit sans doute bien mieux choisi ; car, à la vérité, ce debvroit estre le bréviaire de tout homme de guerre, comme estant le vrai et souverain patron de l’art militaire. » (Montaigne, Essais, II, xxxiv ; t. III, p. 212. Paris, Charpentier, 1862.)  ↩

Le Livre, tome I, p. 231-255

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 231.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 231 [255]. Source : Internet Archive.

Mélanchthon (1497-1560) bornait toute sa bibliothèque à quatre auteurs dont les noms commencent par la même lettre : Platon, Pline, Plutarque et Ptolémée[231.1].

L’amiral de Coligny (1517-1572) faisait, dans sa jeunesse, sa lecture habituelle des Éléments d’Euclide et des Vies des hommes illustres de Plutarque.

Le poète Jean Dorat ou Daurat (1508-1588) admirait tellement certaine épigramme d’Ausone (la 107e : In puerum formosum), qu’il prétendait qu’un démon en était l’auteur.

Le célèbre jurisconsulte Cujas (1520-1590) disait des ouvrages de Paul de Castro, professeur de droit, mort à Florence en 1437 : Qui non habet Paulum de Castro tunicam vendat et emat. Ce mot a été appliqué depuis à l’ouvrage de Domat (1625-1696), Des lois civiles dans leur ordre naturel.

Montaigne (1533-1592) aimait Boccace, Rabelais et Jean Second. Il estimait les Géorgiques de Virgile « le plus accompli ouvrage de la poésie ». Lucrèce, Catulle et Horace lui semblaient être, avec Virgile, les quatre meilleurs poètes latins. Il affectionnait aussi particulièrement Lucain et Térence, Plutarque

[I.255.231]
  1.  Peignot, op. cit., t. I, p. 95, à qui, comme je l’ai dit, sont empruntés tous les faits et détails non accompagnés de notes. — Bien que Mélanchthon ait commenté et édité Pline le Jeune (la Grande Encyclopédie, art. Mélanchthon), il s’agit ici de Pline l’Ancien. Pline sans épithète s’appliquant d’ordinaire à l’auteur de l’Histoire naturelle ↩

Le Livre, tome I, p. 232-256

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 232.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 232 [256]. Source : Internet Archive.

« depuis qu’il est Français », Sénèque, Cicéron, surtout dans ses ouvrages de philosophie morale et dans ses lettres à Atticus (bien que, ajoute-t-il, — et c’est là une des erreurs de goût de Montaigne, — « sa façon d’escrire me semble en­nuyeuse[232.1] »), Diogène Laërce, César et Salluste.

Le poète Passerat (1534-1602) mettait, en tête de ses auteurs favoris, Properce, Catulle et Tibulle.

Le savant Juste Lipse (1547-1606) goûtait tellement Tacite qu’il l’avait appris par cœur en entier. On raconte qu’il fit un jour le pari de réciter de mémoire tous les endroits des ouvrages de cet historien qu’on lui désignerait, consentant à être poignardé s’il venait à se tromper ou à se trouver à quia. Il est à remarquer cependant que le célèbre philologue ne donne aucune place à Tacite dans la déclaration suivante : « Je n’admire que trois hommes, Homère, Hippocrate et Aristote. Ce sont les seuls, à mon avis, qui ont porté l’humanité au delà de ses forces et de sa sphère natu­relle[232.2]. »

Comme l’amiral de Coligny, Henri IV (1553-1610) avait, dans sa jeunesse, un goût particulier pour les Éléments d’Euclide et les Vies de Plutarque[232.3].

[I.256.232]
  1.  Montaigne, Essais, II, x ; t. II, pp. 211 et s. (Paris, Charpentier, 1862.) Ce chapitre x du livre II est entièrement consacré par Montaigne à ses ouvrages préférés.  ↩
  2.  Ap. Peignot, op. cit., t. I, p. 108.  ↩
  3.  Cf. supra, p. 126, n. 1, la lettre de Henri IV à Marie de Médicis : « … Plutarque me sourit toujours d’une fraîche nouveauté ; l’aimer, c’est m’aimer, » etc.  ↩

Le Livre, tome I, p. 233-257

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 233.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 233 [257]. Source : Internet Archive.

Le chancelier François Bacon (1561-1626) disait, que « les livres ne sont que des répétitions…. Fouillez les Grecs, les Romains, les Arabes et tous les auteurs modernes : vous ne verrez partout qu’Aristote, Platon, Euclide et Plolémée. »

Malherbe (1555-1628) comptait parmi ses préférés Stace, Sénèque le Tragique, Juvénal, Ovide, Martial, et surtout Horace, qu’il appelait son bréviaire.

Richelieu (1585-1642) faisait de l’Argenis[233.1], du romancier anglais Jean Barclay, son livre favori. Il plaçait en tête des savants de son époque Saumaise, Grotius et Jérôme Bignon. Par une singulière hyperbole, il comparait aux quatre éléments quatre écrivains de son temps, qu’il regardait comme les meilleurs : le cardinal de Bérulle, comparé au feu pour son élévation ; le cardinal Duperron, à la mer pour son étendue ; le Père Coeffeteau, à l’air pour sa vaste capacité ; et Du Vair, à la terre pour l’abondance et la variété de ses productions. Ces quatre prétendus éléments sont bien déchus et bien oubliés maintenant, et l’on voit, ajoute Peignot[233.2] que les goûts littéraires de Son Éminence étaient bien au-dessous de ses talents politiques.

L’écrivain espagnol Quevedo (1580-1645) admirait par-dessus tout Don Quichotte ; quand il le lisait, il

[I.257.233]
  1.  Roman satirique, qui dépeint les intrigues et les vices des cours princières.  ↩
  2.  Op. cit., t. I. p. 114.  ↩

Le Livre, tome I, p. 234-258

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 234.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 234 [258]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 235.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 235 [259]. Source : Internet Archive.

était, disait-il, tenté de brûler tous ses ouvrages.

Grotius (1580-1645) avait toujours un exemplaire de Lucain dans sa poche, et, raconte Gui Patin, « il le baisait plusieurs fois le jour ». Consulté par M. Dumaurier, ambassadeur de France en Hollande, sur les livres qu’il devait lire et étudier de préférence, Grotius lui indiqua les suivants : l’Ecclésiaste et le livre De la Sagesse ; les Vers dorés de Pythagore ; toutes les œuvres de Platon ; la Rhétorique et la Politique d’Aristote ; les Harangues de Démosthène ; les Fragments de Théognis et de Phocylide[234.1] ; les tragédies d’Euripide ; les Caractères de Théophraste ; les comédies de Térence ; les Offices et les Oraisons de Cicéron ; les écrits de Salluste ; les Épîtres d’Horace ; le Manuel d’Épictète ; les œuvres philosophiques de Sénèque ; les tragédies de Sénèque ; les Opuscules de Plutarque ; les écrits d’Hiéroclès, d’Arrien, de Dion Cassius[234.2] ; l’ouvrage de

[I.258.234]
  1.  Théognis (vie siècle av. J.-C.), le poète gnomique par excellence (gnomê, sentence). Phocylide de Milet, contemporain de Théognis : il est aussi « le type le plus complet du poète gnomique, un Pibrac grec, comme l’appelle M. Croiset ». (La Grande Encyclopédie.) Une traduction des Sentences de Théognis, de celles de Phocylide, ainsi que des Vers dorés de Pythagore, dues toutes les trois à Pierre-Charles Lévesque (1737-1812), se trouve dans le volume Moralistes anciens (Bibliothèque des philosophes et des historiens grecs ; Paris, Lefèvre, 1840 ; in-18).  ↩
  2.  Hiéroclès, philosophe grec de l’École néo-platonicienne, vivait à Alexandrie vers le milieu du ve siècle de notre ère ; il est l’auteur d’un Commentaire sur les vers dorés de Pythagore, d’un Traité de la Providence, etc. — Arrien (Flavius), historien grec, né vers l’an 105, a écrit la vie d’Alexandre le Grand (Anabase), un Manuel sur la philosophie d’Épictète, etc. — Dion Cassius, autre historien grec, né vers l’an 155, auteur d’une Histoire romaine, écrite dans la manière de Polybe, mais de moindre valeur.  ↩

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