Le Livre, tome III, p. 080-094

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 80.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 80 [094]. Source : Internet Archive.

II. Le Format

Ce qu’on entend par format. — Ce que signifient les mots tome, volume, plaquette, brochure, pièce, exemplaire, tirage, édition, édition princeps, édition originale, etc. Il serait préférable de désigner les formats par leurs dimensions métriques, et non plus par les termes archaïques : jésus, raisin, écu, etc., et in-octavo ou in-huit, in-douze, in-seize, etc. — Confusion des formats. — Tableau des principaux formats des livres, avec leurs dimensions métriques. — Signatures, réclames, etc. — Imposition typographique : cahiers, cartons ou encarts. Tableau des signatures. Spécimens d’imposition. — Formats de classement adoptés par les bibliothèques universitaires : grand, moyen, petit ; — par la Bibliothèque nationale. — Formats des premiers livres. — Formats les plus appréciés par les lecteurs. — Le plus commode et le meilleur des formats. — Concordance des formats avec les matières traitées dans les livres. — Inconvénients des formats trop grands ou trop petits, des formats oblongs, formats d’album ou à l’italienne, des formats carrés, de tout format anormal.

Nous venons, en parlant du papier, d’étudier le fond et la base du livre ; nous allons examiner à présent son format, qui, dépendant du pliage du papier, se rattache de très près au chapitre précédent, et n’en est, pour ainsi dire, que le complément. Nous passerons ensuite à l’impression.

On appelle format d’un livre la dimension de ce livre, « dimension déterminée par le nombre de

Le Livre, tome III, p. 081-095

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 81.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 81 [095]. Source : Internet Archive.

pages que renferme chaque feuille[081.1] ». On comprend, en effet, que plus la feuille renfermera de pages (c’est-à-dire plus elle sera pliée sur elle-même), plus ces pages seront restreintes en hauteur et en largeur, plus par conséquent le volume sera petit ; et, inversement, moins la feuille renfermera de pages (c’est-à-dire moins elle aura été pliée), plus sera étendue la surface de chacune de ces pages, plus grand par suite sera le volume. Quant à l’épaisseur, c’est-à-dire au nombre de feuilles que le volume contient, il n’en est pas question ; elle n’entre pas en ligne de compte dans la détermination du format : celui-ci ne dépend, encore une fois, que de la superficie, et n’indique que la hauteur et la largeur du volume.

On confond souvent les expressions tome et volume. Le tome (τόμος, section) est une partie d’un ouvrage, une division, plus ou moins rationnelle, faite par l’auteur lui-même, division analogue à celle de l’ouvrage en livres, sections, chapitres, etc. Le volume (du latin volumen) indique une division matérielle dépendant uniquement de la reliure ou du brochage. Le plus souvent la division par volumes concorde avec la division par tomes ; cependant il n’est pas rare de trouver deux tomes reliés en un volume ; il est très rare, au contraire, qu’il faille plusieurs volumes pour contenir un seul tome. On peut donc dire, d’une façon générale, qu’un volume

[III.095.081]
  1.  Littré, op. cit., art. Format.  ↩

Le Livre, tome III, p. 082-096

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 82.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 82 [096]. Source : Internet Archive.

peut renfermer plusieurs tomes, mais qu’un tome ne fait presque jamais plusieurs volumes. Enfin un volume peut former à lui seul un ouvrage indépendant et complet ; un tome, jamais, en réalité ; il fait toujours partie d’un ouvrage : « il n’y a tome que s’il y a division », selon l’expression de Littré[082.1].

« Un volume relié ou broché de peu d’épaisseur » est une pla­quette[082.2], et « un petit ouvrage de peu de feuilles et qui n’est que broché » est une bro­chure[082.3]. Pièce est synonyme de bro­chure[082.4]. Mais où finissent la brochure et la plaquette, et où commence le volume ? Il n’y a aucune règle précise à cet égard. « A la Bibliothèque nationale on considère comme pièces toutes les impressions qui ont moins de 49 pages[082.5]. » M. Albert Maire dit qu’ « une brochure est un ouvrage qui n’atteint pas 100 pages ; au-dessous et jusqu’à 50 pages elle peut se nommer une pla­quette[082.6] ». D’autres appellent plaquette tout in-8 ou in-12 ne dépassant pas 100 pages.

Quant au mot exemplaire, il désigne un ouvrage complet, abstraction faite du nombre de pages aussi bien que du nombre de volumes et de tomes qu’il

[III.096.082]
  1.  Op. cit., art. Tome.  ↩
  2.  Littré, op. cit.  ↩
  3.  Id., op. cit.  ↩
  4.  Cf. Léopold Delisle, Instructions élémentaires et techniques pour la mise et le maintien en ordre des livres d’une bibliothèque, p. 14.  ↩
  5.  Id., op. cit., p. 94, n. 1.  ↩
  6.  Manuel pratique du bibliothécaire, p. 297.  ↩

Le Livre, tome III, p. 083-097

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 83.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 83 [097]. Source : Internet Archive.

comporte ; il s’applique à « l’unité de tirage » d’un ouvrage, d’une gravure, etc. Une bibliothèque, par exemple, possède trois exemplaires du Théâtre de Racine : l’un en un volume, l’autre en deux volumes, le troisième exemplaire en quatre volumes. Un éditeur fait tirer tel roman à 2 000 exemplaires; un libraire expédie 6 000 exemplaires de son catalogue ; etc.

On confond également volontiers les mots tirage et édition, dans le cas où ils signifient tous les deux le résultat de l’action d’imprimer, de tirer un volume. Il y a cependant une différence entre eux. Les tirages, effectués successivement, n’impliquent aucune idée de corrections ni de modifications quelconques du texte ; un exemplaire du premier tirage d’un volume est identique à un exemplaire du deuxième, du troisième, du dixième tirage de ce même volume. Ces tirages ont tous été faits, à intervalles de temps plus ou moins éloignés, sur les mêmes cli­chés[083.1], et ils ne se différencient que par l’usure de ces clichés : un exemplaire du dixième tirage aura nécessairement ses caractères typographiques moins nets qu’un exemplaire du premier tirage, surtout si chacun des tirages intermédiaires comprend un grand nombre d’exemplaires.

Le mot édition laisse entendre, au contraire, que l’ouvrage a été revu, remanié, puis recomposé typo-

[III.097.083]
  1.  Sur ce mot, voir infra, pp. 185 et suiv.  ↩

Le Livre, tome III, p. 084-098

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 84.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 84 [098]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 85.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 85 [099]. Source : Internet Archive.

graphiquement. Une page quelconque, la page 20, par exemple, de la première édition d’un ouvrage peut ne pas être la même que la page correspondante de la neuvième ou de la dixième édition de cet ouvrage ; tandis que, comme nous venons de le voir, la page 20 d’un exemplaire du premier tirage est « textuellement » identique à la page 20 d’un exemplaire du neuvième ou du dixième tirage.

Déterminer, même approximativement, d’après le numéro de l’édition ou du tirage, le nombre d’exemplaires d’un livre tirés et mis en vente est chose impossible. Là non plus il n’y a aucune règle. Une édition peut aussi bien se composer de 200 exemplaires que de 2 000, de 3 000, 5 000, etc. Plusieurs des romans d’Émile Zola et d’Alphonse Daudet, par exemple, se sont tirés du premier coup, pour la mise en vente, ce qu’on nomme le départ, à plus de 100 000 exemplaires. C’est afin d’introduire un peu d’ordre et de clarté dans ce genre d’opérations que certains éditeurs, au lieu d’inscrire sur la couverture et le titre des volumes le chiffre de l’édition : deuxième édition, troisième édition, quatrième édition…, ce qui ne dit rien du tout, les numérotent par mille : deuxième mille, troisième mille, quatrième mille[084.1]….

[III.098.084]
  1.  « Il serait désirable que les mots Nouvelle édition ou Dixième édition fussent exclusivement réservés aux éditions revues, corrigées, augmentées ou remaniées, et que, pour les réimpressions pures et simples, ils fussent remplacés par les mots tirage ou mille ; il serait bon qu’il intervint une entente pour que, dans chaque langue, le terme employé fût le même. » (Vœux émis par le Congrès international des éditeurs, à Berne, en juillet 1902 : Bibliographie de la France, 19 juillet 1902, II, Chronique, p. 122. Voir aussi le même recueil, 2 décembre 1905, II, Chronique, pp. 205-206.)  ↩

Le Livre, tome III, p. 085-099

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 85.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 85 [099]. Source : Internet Archive.

En général cependant, on peut dire que les ouvrages dont la vente ne paraît pas assurée ou semble devoir être restreinte, — un recueil de poésies signé d’un nom inconnu, je sup­pose[085.1]. — ne sont pas actuellement tirés à plus de 500 ou même 300 exemplaires. Un roman, signé d’un débutant, se tirera à 500, 1 000 ou 1 500 exemplaires ; si ce roman s’adresse à la jeunesse et peut se vendre comme livre d’étrennes ou de prix, le premier tirage pourra monter jusqu’à 5 000 exemplaires, voire davantage. C’est également à ce chiffre, à 5 000 exemplaires, que se tirent d’ordinaire les ouvrages classiques dont la vente paraît certaine[085.2].

[III.099.085]
  1.  D’une enquête, faite récemment par les instituteurs et institutrices de France, et qui se trouve analysée dans la Revue bleue du 16 décembre 1905, pp. 785-786, il résulte que, « d’une façon générale, les poètes sont peu goûtés en France, à l’exception de Lamartine et Hugo. Dans beaucoup de contrées, la poésie cause de l’ennui (Seine-Inférieure, Loire-Inférieure, Loiret), et, dans certains départements, comme la Bretagne et la Corse, la poésie n’est pas comprise du tout. Du reste, la plupart des instituteurs de France, déjà consultés sur les lectures qu’ils faisaient [à leurs élèves], avaient répondu que la prose est partout en faveur, à l’exclusion presque totale de la poésie. »  ↩
  2.  Cf. Catalogue de la librairie Hachette, Littérature générale, février 1901, p. 41 : « Histoire de la littérature française…. 5e édition… (Vingt-cinquième mille)… par M. G. Lanson…. »  ↩

Le Livre, tome III, p. 086-100

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 86.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 86 [100]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 87.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 87 [101]. Source : Internet Archive.

Les premiers livres imprimés, les incuna­bles[086.1], avaient des tirages relativement minimes, qui ne dépassaient guère 300 exemplaires.

On appelle édition princeps la première édition d’un ouvrage, spécialement d’un ouvrage an­cien[086.2] :

[III.100.086]
  1.  Sur les incunables, voir infra, pp. 133 et suiv.  ↩
  2.  « Le mot princeps me rappelle une expression naïve d’un bon monsieur Bonnemet, très riche négociant, qui aimait beaucoup les livres, quoiqu’il fût peu instruit ; il s’attachait aux belles éditions et encore plus aux élégantes reliures, mais pour les ouvrages modernes seulement, « car je n’aime pas, disait-il, les éditions princesses ». Aussitôt qu’il achetait un ouvrage moderne, il s’en faisait remettre plusieurs exemplaires en feuilles, sur lesquels il en choisissait un et renvoyait les autres. Il faisait ensuite relier ce livre par Derome le Jeune, puis le serrait dans sa bibliothèque, qu’on ne visitait guère que pour en ôter la poussière ; encore obligeait-il ses domestiques de mettre des gants lorsqu’ils nettoyaient ses livres. Sa bibliothèque, achetée après sa mort par le duc de la Vallière pour 18 000 livres, a été évaluée par l’abbé Rive plus de 24 000 francs, d’après une estimation détaillée et très basse…. » (Gabriel Peignot, Variétés, Notices et Raretés bibliographiques, p. 12, note.) On trouvera, dans cet ouvrage de Gabriel Peignot, pages 57-80, un très intéressant article sur les éditions princeps, dont voici le début : « La qualification de princeps se donne ordinairement aux éditions des classiques que l’on regarde comme les premières, c’est-à-dire aux éditions qui, sans le secours d’aucun livre déjà imprimé, ont été faites sur des manuscrits plus ou moins anciens, antérieurs à la découverte de l’imprimerie. Ces premières éditions, surtout celles qui ont paru avant 1480, sont, pour la plupart, des espèces de calques de ces manuscrits précieux, car les premiers caractères d’imprimerie, soit sculptés, soit coulés, ne pouvant avoir d’autre modèle que la lettre de forme ou la cursive en usage alors, imitaient tellement l’écriture, que l’on regardait et même l’on achetait, dit-on, comme manuscrits, les premiers ouvrages sortis des premières presses. Puisque les éditions primitives, les éditions vraiment princeps, sont une espèce de fac-similé des anciens manuscrits, on doit donc les considérer comme présentant le texte le plus pur des classiques (sauf cependant les fautes des copistes) ; et, sous ce rapport, elles sont, aux yeux des savants, d’une utilité incontestable et d’une valeur inappréciable…. »  ↩

Le Livre, tome III, p. 087-101

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 87.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 87 [101]. Source : Internet Archive.

pour les auteurs modernes, on se sert du terme édition originale[087.1].

Une édition est dite définitive ou ne varietur quand le texte en a été revu par l’auteur ou par ses ayants droit, et déclaré par eux désormais arrêté et invariable.

Ces définitions terminées, revenons au format.

De ce que nous avons dit de la fabrication actuelle du papier, fabrication mécanique sur la toile sans fin, et non plus uniquement à la forme, il résulte que les papiers d’aujourd’hui n’ont plus de dimensions régulièrement et fixement délimitées. Il convient d’observer aussi tout d’abord que ces expres-

[III.101.087]
  1.  Nous avons vu (t. I, pp. 146-147) que le ministre protestant et passionné bibliophile du xviie siècle David Ancillon recherchait de préférence les premières éditions des livres, « quoiqu’il y eût beaucoup d’apparence qu’on les réimprimerait avec des augmentations et avec des corrections ». (Bayle, Dictionnaire, art. Ancillon, t. II, p. 71.) « Au dire de M. de Sacy (Bulletin du bibliophile, 1868, p. 638), c’est Aimé Martin qui a remis les éditions originales en honneur…. Jules Janin attribue la même initiative à Armand Bertin. » (Gustave Mouravit, le Livre et la Petite Bibliothèque d’amateur, p. 434.)  ↩

Le Livre, tome III, p. 088-102

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 88.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 88 [102]. Source : Internet Archive.

sions : in-octavo, in-douze, in-seize, in-dix-huit, etc., s’appliquant exclusivement au mode de pliage de la feuille (in-octavo indique que la feuille a été pliée de façon à former 8 feuil­lets[088.1] ou 16 pages ; in-douze, de façon à former 12 feuillets ou 24 pages ; in-seize, de façon à former 16 feuillets ou 32 pages ; etc.), sans faire connaître les dimensions premières de cette feuille, ne signifient pour ainsi dire rien. Elles n’ont et ne peuvent avoir un sens précis qu’à condition d’être suivies de la désignation catégorique du papier, du nom du format des feuilles : in-octavo jésus, in-douze raisin, in-seize cavalier, etc., nom qu’on omet cependant très souvent dans le langage usuel.

Il est à remarquer, en outre, qu’autrefois, dans le papier fabriqué à la forme, la position des vergeures, des pontuseaux et de la marque d’eau[088.2] après le pliage de la feuille, pouvait aider facilement à la détermination du format du volume. Selon le nombre de fois que la feuille était pliée sur elle-même, la marque d’eau se trouvait ou au milieu du feuillet, ou au fond, ou au sommet, etc.[088.3] ; les ver-

[III.102.088]
  1.  On appelle feuillet « chaque partie d’une feuille de papier formant deux pages », recto et verso (Littré, op. cit.). La feuille, par conséquent et comme on va le voir, donne toujours un nombre de pages double du chiffre indicatif du format.  ↩
  2.  Sur ces termes, voir supra, p. 28.  ↩
  3.  Cf. Gabriel Peignot, Manuel du bibliophile, t. II, p. 431.  ↩

Le Livre, tome III, p. 089-103

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 89.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 89 [103]. Source : Internet Archive.

geures et les pontuseaux étaient horizontaux ou perpendiculaires.

Voici la liste des formats les plus usités, avec leur nombre de feuillets et de pages et la position de leurs pontuseaux ; celle de leurs vergeures est naturellement toujours en sens inverse de celle-ci, puisque vergeures et pontuseaux se coupent à angle droit :

L’in-plano, appelé aussi format atlas ou atlantique, c’est la feuille non pliée, en feuillet, comprenant par conséquent deux pages, recto et verso : ici la position des pontuseaux dépend du sens dans lequel on regarde la feuille ;

L’in-folio a la feuille pliée en 2 et contient 4 pages : ses pontuseaux sont perpendiculaires ;

L’in-quarto ou in-quatre (in-4)[089.1] a la feuille pliée en 4 et contient 8 pages : ses pontuseaux sont horizontaux ;

L’in-octavo ou in-huit (in-8) a la feuille pliée en 8 et contient 16 pages : ses pontuseaux sont perpendiculaires ;

L’in-douze (in-12) a la feuille pliée en 12 et contient 24 pages : ses pontuseaux sont horizontaux ;

[III.103.089]
  1.  « L’usage moderne, que nous adoptons, préfère supprimer l’º dans in-4 et in-8. » (Daupeley-Gouverneur, le Compositeur et le Correcteur typographes, p. 101.) « Lorsque in-4, in-8, in-12, etc., sont abrégés, on ne les fait pas suivre d’un º supérieur. » (Règles typographiques adoptées dans les publications de la librairie Hachette et Cie, p. 51.) Voir aussi Émile Leclerc, Nouveau Manuel complet de typographie, p. 162.  ↩

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