Le Livre, tome I, p. 029-053
Par Albert Cim le 22 oct. 1905, 00 h 53 - I. Antiquité - Lien permanent
abus, à la fois si commode et si flatteur pour la médiocrité vaniteuse, prit un rapide accroissement et finit par devenir un usage presque universel. Aussi le spirituel épigrammatiste latin, invitant à souper son ami Turannius et n’ayant à lui offrir qu’une très maigre chère, s’engageait, par forme de compensation, à ne lui pas faire subir l’ennui d’une lecture[029.1]. »
Géraud, de qui j’extrais ces détails[029.2], nous conte
- Parva est cœnula, quis potest negaro ?
Sed finges nihil, audiesve fictum,
Et vultu placidus tuo recumbes ;
Nec crassum dominus leget volumen….
« Un pareil repas est modeste : qui dirait le contraire ? Mais du moins vous y jaserez avec abandon ; vous n’y entendrez pas de mensonges et n’y composerez pas votre visage. Le maître du logis n’y lira pas quelque sale manuscrit…. » (Martial, V, 78, trad. Nisard, p. 417.) ↩
- Parva est cœnula, quis potest negaro ?
- Op. cit., p. 188. ↩