Le Livre, tome I, p. 110-134

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 110.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 110 [134]. Source : Internet Archive.

La date de l’invention est incertaine : elle oscille entre 1440 et 1450 ; le nom de l’inventeur est mal connu : ce nom de Gutenberg est écrit tantôt Gudinberg, tantôt Gutenberger, tantôt Gudenburch, tantôt même on l’appelle Gens­fleisch[110.1]. On a même longtemps cru, et certains, paraît-il, estiment encore que Gutenberg ou Gensfleisch ou son associé Fust ou Faust ne sont que de perfides plagiaires, que le véritable inventeur est le Hollandais Laurent Coster (de Harlem)[110.2]. Rien, en un mot, de plus confus et de plus obscur que cette question des origines de l’imprimerie, qui a fait couler des tonnes d’encre.

Décrire l’impulsion donnée par ce nouveau mode de reproduction de la pensée à l’expansion du livre, à la diffusion et à l’amour de la science et des

[I.134.110]
  1.  Cf. Lalanne, op. cit., p. 64, note 1.  ↩
  2.  « Laurent Coster, né en 1370, avait soixante-dix ans en 1440, époque la plus éloignée qu’on puisse attribuer à la découverte de l’imprimerie, et cette année même est celle de la mort de Laurent Coster. » (Ambroise Firmin-Didot, Essai sur la typographie, p. 590.) « L’imprimerie était née…. Cela se passait entre l’an 1440 et l’an 1450 de notre ère. » (Egger, Histoire du livre, p. 119.)  ↩

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