Le Livre, tome I, p. 158-182

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 158.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 158 [182]. Source : Internet Archive.

belles et stoïques paroles : « Je n’aurais guère profité de mes livres, si je n’avais appris d’eux à m’en passer[158.1] ».

Le chancelier Daguesseau (1668-1751), autre ami de Boileau et autre passionné des lettres, des sciences et des livres, a laissé, dans ses Instructions adressées à son fils sur les études propres à former un magistrat, plus d’un utile conseil sur l’ « Étude de l’histoire », sur « Ce qu’il faut lire », l’ « Ordre dans lequel il faut lire l’histoire », et aussi sur la « Manière de faire des extraits ou des collections », l’ « Étude des Belles-Lettres », etc.[158.2]. « Tout se réduit, disait-il, ou à lire ce que les autres ont écrit, ou à écrire des choses dignes d’être lues : Aut scripta legere, aut scribere legenda[158.3] ». « Il arrive souvent, observe-t-il encore[158.4], que la plupart des lectures de la jeunesse, quoique faites avec goût et avec application, sont presque inu-

[I.182.158]
  1.  Cf. Charles Nodier, Mélanges tirés d’une petite bibliothèque, Préface, p. iii ↩
  2.  Voir Daguesseau, Œuvres choisies. (Paris, Didot, 1871.)  ↩
  3.  Op. cit., p. 293.  ↩
  4.  Op. cit., p. 263.  ↩

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