Le Livre, tome II, p. 176-192

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 176.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 176 [192]. Source : Internet Archive.

il ne put échapper à l’abattement extrême et s’en relever que par une nouvelle étude survenante, qui fit, en quelque sorte, révulsion sur son intelligence. En tête d’un des nombreux projets d’ouvrages de métaphysique qu’il a ébauchés, je trouve cette phrase, qui ne laisse aucun doute : « C’est en 1803 que je commençai à m’occuper presque exclusivement de recherches sur les phénomènes aussi variés qu’intéressants que l’intelligence humaine offre à l’observateur qui sait se soustraire à l’influence des habitudes[176.1]. »

A propos du fils du physicien Ampère, Doudan raconte plai­samment[176.2] que quand, par les routes d’Amérique, le voyageur et historien Jean-Jacques Ampère (1800-1864) « avait un grand mal de dents et quelques soucis, la lecture attentive de quelque grammaire chinoise lui ôtait le mal de dents et la préoccupation des brigands ».

Plus drolatique encore et plus surprenante, l’expérience pratiquée, au dire de M. Fer­tiault[176.3], par le critique Philarète Chasles (1799-1873), « qui, accablé de chaleur, l’été, et cherchant du frais, lisait le Passage de la Bérésina, et parvenait à grelotter ».

[II.192.176]
  1.  Sainte-Beuve, Portraits littéraires, t. I, pp. 348-349.  ↩
  2.  Lettres, t. III, p. 357.  ↩
  3.  Drames et Cancans du livre, p. 267.  ↩

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