Le Livre, tome III, p. 035-049

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 35.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 35 [049]. Source : Internet Archive.

« de cellules allongées, souples et fibreuses, et de matières variées, dites incrustantes. Les premières résistent à l’action des acides ; les secondes se transforment, au contact de ces réactifs, en produits solubles. Les applications industrielles de cette idée ont donc pour objet de désorganiser le bois, tout en conservant intact le tissu primitif ou cellu­lose[035.1] ». C’est le bisulfite de chaux qu’on emploie pour cette opération. Après avoir été scié et haché mécaniquement en menus morceaux, le bois est renfermé sous pression dans des vases clos, et, ainsi désagrégé, dissous, par l’action du bisulfite ; d’où le nom de cellulose au bisulfite donné aussi à la pâte chimique. Dans la pâte mécanique, les matières autres que la cellulose, les matières incrustantes, ne se trouvent pas éliminées et supprimées, comme dans la pâte chimique : voilà pourquoi la pâte mécanique est inférieure à celle-ci.

Pour la fabrication du papier, la pâte de bois, qui est renfermée dans une cuve, s’écoule d’elle-même et s’étale sur une toile métallique sans fin (c’est-à-dire dont les deux extrémités sont jointes l’une à l’autre), sans cesse agitée d’un double mouvement, — mouvement en avant peu rapide, et mouvement

[III.049.035]
  1.  Id., op. cit., pp. 29.  ↩

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