Le Livre, tome III, p. 049-063
Par Albert Cim le 22 oct. 1906, 01 h 03 - I. Le Papier - Lien permanent
d’ouvrir mes volumes, mais ils ne les ouvriront pas. C’est pour la pose et la montre qu’on achète des livres aujourd’hui… quand on en achète ! On ne lit plus ! »
Vous qui êtes de ceux qui lisent encore, vous qui achetez des livres pour vous en servir réellement et efficacement, fuyez, fuyez comme la peste ces papiers aux couleurs éclatantes. « Ménagez vos yeux ! Ayez-en un soin extrême ! » C’est la première règle à suivre, le premier et le plus important conseil que j’aie à vous donner.
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Les papiers se vendent par mains, par rames, et par rouleaux ou bobines.
La main se compose de 25 feuilles, la rame de 20 mains ou 500 feuilles.
Une bobine a de 3 000 à 6 000 mètres de longueur, et de 0 m. 46 à 1 m. 35 de largeur ; son poids est des plus variables. La vente par bobines ne concerne que les journaux.
« On trouve du papier depuis 15 francs les 100 kilos jusqu’à 15 francs le kilo. Le premier est celui des emballages ; il se compose de paille non blanchie. Le second est celui des billets de la Banque de France ; on le tire des chiffons de toile neuve et de la ramie. Celui-ci coûtait même le double, 30 francs le kilo.…