Le Livre, tome III, p. 063-077

Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 63.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 63 [077]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 64.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. III, p. 64 [078]. Source : Internet Archive.

Le papier indien d’Oxford, de création récente, est à la fois très mince et très opaque. L’impression qu’il reçoit ne transparaît pas. « Cette qualité extraordinaire fait de ce papier une véritable mer­veille[063.1]. » Il a reçu le nom de papier indien, « parce qu’il a été inventé pour imiter un papier très mince de l’Inde[063.2] ». Les procédés employés pour le fabriquer sont tenus secrets. Depuis 1875, l’imprimerie de l’Université d’Oxford[063.3] est propriétaire de ces

[III.077.063]
  1.  Archives de l’imprimerie, dans le Mémorial de la librairie française, 16 mars 1905, p. 142.  ↩
  2.  Ibid.  ↩
  3.  « A l’imprimerie de l’Université d’Oxford sont annexées toutes les industries auxiliaires auxquelles l’imprimeur doit recourir en général pour l’exercice de son art. Elle fabrique elle-même son papier, son encre, ses caractères, ses clichés, et possède même un atelier de photographie. Elle fait aussi la reliure. Le papier est fabriqué à environ trois kilomètres d’Oxford, dans le pittoresque village de Woolvercot. L’imprimerie y possède deux moulins, qui produisent une grande variété de papiers. La matière première qui y est employée de préférence est la vieille toile à voile. La grande gloire de la papeterie de Woolvercot, c’est le papier indien, dit d’Oxford…. » (Archives de l’imprimerie, loc. cit.) Il paraît qu’actuellement on fabrique en France, à Angoulême et près de Mantes, du papier indien, ou du moins un papier qui porte ce nom et ressemble plus ou moins à celui d’Oxford.  ↩

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