Le Livre, tome III, p. 115-129
Par Albert Cim le 22 oct. 1906, 02 h 09 - II. Le Format - Lien permanent
seule raison que l’un est in-18 et l’autre in-folio : si tous deux étaient in-8, on les placerait l’un à côté de l’autre ; la classification ne serait pas plus interrompue dans nos bibliothèques que dans nos catalogues les mieux faits, et ces bibliothèques procureraient le coup d’œil le plus agréable. Cependant, » ajoute Peignot, — et voilà déjà les objections et restrictions qui surgissent. — « les ouvrages de pur agrément, tels que romans, poésies, etc., semblent exiger un format plus portatif que l’in-8, ou du moins il serait quelquefois plus commode de les avoir in-18 : réservons donc ce dernier format pour la classe des romans seulement… »[115.1].
Ludovic Lalanne[115.2] patronne également le format in-8, « auquel on revient toujours », déclare-t-il.
Le format employé et vulgarisé, à partir de 1858, par l’éditeur Gervais Charpentier, et connu sous le nom de format Charpentier[115.3] — c’est un in-18 jésus ayant pour dimensions 0,117 × 0,183 — est actuellement le plus répandu, pour les ouvrages de littérature du moins, et il nous paraît tout à fait digne de sa vogue, il mérite toutes nos préférences.
En voici les motifs.
Le malheur veut que la plupart des liseurs assidus, des plus constants amis des livres, deviennent
- Gabriel Peignot, Manuel bibliographique, p. 62. ↩
- Op. cit., p. 294. ↩
- Cf. Edmond Werdet, De la librairie française, p. 177. ↩