Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 157 [181]. Source : Internet Archive.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 158 [182]. Source : Internet Archive.
Boileau (I636-1711), ce
Studieux amateur et de Perse et d’Horace[157.1],
qui nous parle avec tant de grâce de ses lectures et de ses promenades à la campagne, dans ce vallon de Haute-Isle où son neveu le greffier possédait « une petite seigneurie[157.2] », Boileau, ce grand honnête homme et ce parfait homme de lettres, qu’il était de mode naguère de brocarder et de ridiculiser, s’est, en certaine occurrence où les livres sont en cause, noblement et princièrement comporté. Son ami Patru, l’érudit et galant avocat, étant devenu vieux et infirme, allait voir sa bibliothèque tomber entre les griffes d’un créancier, quand, « généreux comme un souverain, et devançant Colbert, » Boileau la lui acheta, en exigeant qu’il en gardât la jouissance[157.3].
Un autre ami de Boileau, Trousset de Valincour (1653-1730), à qui il dédia sa satire XI, Sur l’honneur, ayant perdu sa bibliothèque, détruite par un incendie[157.4], répondit à ses amis qui le plaignaient ces