Mot-clé - Diogène Laërce

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Le Livre, tome II, p. 094-110

Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 094.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 094 [110]. Source : Internet Archive.
Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 095.
Pour suite de note : Albert Cim, Le Livre, t. II, p. 095 [111]. Source : Internet Archive.

mangent le plus qui sont les plus gras et les plus sains, mais ceux qui digèrent le mieux[094.1] ».

[II.110.094]
  1.  Cf. Diogène Laërce, Vie d’Aristippe, trad. Lefèvre, ap. Plutarque, Œuvres, trad. Amyot, Supplément, t. II (XXI), p. 6. (Paris, Bastien, 1784).
    •  Ce n’est pas assez de tout lire,
      Il faut digérer ce qu’on lit,

     a dit Boufflers (1737-1815), dans sa fable le Rat bibliothécaire (Œuvres choisies, p. 129 ; Paris, Bibliothèque nationale, 1875). « A l’égard des bons livres, écrit le Père Joseph-Romain Joly (1715-1805) (ap. Fertiault, les Amoureux du livre, p. 234), il faut en user comme des bons repas, où l’on doit manger sobrement, si l’on a envie que les aliments profitent. Scaliger nous apprend que François Junius et Théodore Marsile sont parvenus tous deux au même but, qui est l’ignorance : le premier en lisant tous les livres, et l’autre en ne lisant rien. » Et le chancelier François Bacon (1561-1626), (ap. Fertiault, op. cit., p. 176) : « Il y a des livres dont il faut seulement goûter, d’autres qu’il faut dévorer, d’autres enfin, mais en petit nombre, qu’il faut, pour ainsi dire, mâcher et digérer. » Sur les livres comparés aux aliments, cf. notre tome I, page 136, note 5.  ↩

Le Livre, tome I, p. 290-314

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 290.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 290 [314]. Source : Internet Archive.

Le Livre, tome I, p. 027-051

Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 27.
Albert Cim, Le Livre, t. I, p. 27 [051]. Source : Internet Archive.

portés en Perse. Un grand nombre d’années après, le roi Seleucus Nicanor les rendit aux Athéniens. Dans la suite, les Ptolémées fondèrent en Égypte une riche bibliothèque qui renfermait près de sept cent mille volumes rassemblés ou écrits par leurs ordres. Mais, dans la première guerre d’Alexandrie, tandis que la ville était au pillage, il arriva, non par suite d’aucun ordre, mais par l’imprudence de quelques soldats auxiliaires, que le feu prit à la bibliothèque, et cette magnifique collection fut la proie de l’incendie. »

D’un récit de Diogène Laërce (iie s. av. J.-C.), on peut conclure qu’il y avait à Athènes, au ive siècle avant Jésus-Christ, des espèces de cabinets de lecture[051.1] ; et l’on y constate, à peu près vers le même temps, l’existence de boutiques de librairie servant de lieux de rendez-vous et de conversation aux amateurs de livres[051.2]. Il en était de même à Rome, ainsi qu’il résulte d’un passage d’Aulu-Gelle[051.3] : les lettrés et curieux se réunissaient volontiers chez les libraires (bibliopola, æ), pour converser et discuter.

Les devantures des libraires étaient, des deux

[I.051.027]
  1.  « Antigone de Caryste… affirme qu’après l’édition des livres de Platon, ceux qui souhaitaient d’en savoir le contenu payaient, pour cela, ceux qui les possédaient. » (Vie de Platon, ap. Lalanne, op. cit., p. 113.)  ↩
  2.  Diogène Laërce, Vie de Zénon, ap. Lalanne, op. cit., p. 113.  ↩
  3.  Nuits attiques, XIII, 30, p. 653.  ↩