écrit en 1298, au-dessus d’une copie en onciales de la version grecque de la Bible dite des Septante[076.1]. »
C’est grâce au parchemin que le moyen âge put faire ces admirables manuscrits, ces missels, ces livres d’heures, aux merveilleuses miniatures, qui sont la joie de nos yeux.
Mais ni le papyrus ni le parchemin n’auraient pu aider Gutenberg et ses émules dans leur invention : le papyrus était trop mince et trop cassant, le parchemin, au contraire, trop sec et trop résistant : tous les deux se montraient, comme on dit en termes du métier, trop peu « amoureux de l’encre ».
Le papier, heureusement, avait fait son apparition, et, dès le xiie siècle, était entré en usage : l’imprimerie devait trouver en lui un excellent auxiliaire.